Posté par Yann Essabe, le 30 mai 2023
Promise par le chef de l’État aux populations, lors de l’étape de l’Ogooué-Lolo, dans le cadre de sa tournée républicaine, l’indemnisation des victimes des ravages des éléphants dans l’ensemble du pays est passée à sa phase de réalisation depuis quelques jours.
Par Yann Essabe
C’est plus de 13.000 personnes, victimes du conflit homme-faune, qui sont passées aux guichets du Trésor public des provinces de l’Estuaire, l’Ogooué-Lolo, l’Ogooué-Ivindo et du Woleu-Ntem, munies de leurs bons de caisse. L’opération a vu l’implication des gouverneurs des provinces concernées, qui ont remis les précieux bons aux victimes. Cette action, saluée par les populations concernées, résulte de la promesse faite par Ali Bongo Ondimba, en mars dernier, aux populations rurales victimes des ravages des éléphants lors de l’étape de l’Ogooué-Lolo.
De retour à Libreville et malgré un agenda chargé, les choses sont allées très vite. En effet, le 3 mai 2023, ce en présence des ministres des eaux et forêts, Lee White, du budget et des comptes publics, Edith Ekiri Mounombi, et des représentants des ONGS, des coopératives et plateformes agricoles, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a annoncé la mise à disposition d’une aide financière d’un montant de plus de 4 milliards de francs CFA aux victimes du conflit homme-faune, soit 13.000 personnes.
L’engagement pris par le Président de la République, le 30 mars à Iboundji, dans la province de l’Ogooué-Lolo, lors de sa tournée républicaine, a donc été acté. La liste des bénéficiaires de cette manne est sortie le 26 mai dans le quotidien l’Union et affichée dans les gouvernorats des provinces concernées.
Au-delà de l’Ogooué-Lolo, plusieurs habitants issus d’autres provinces ont soumis au chef de l’Etat, lors de leurs échanges directs pendant sa tourné interprovinciale, la même inquiétude. L’agriculture étant leur principale source de subsistance et de revenus si ce n‘est la seule pour d’autres. Ainsi, face aux dégâts causés par les pachydermes dans leurs plantations, c’est la question de leur survie qui s’est posée avec acuité.
L’État étant le principal garant de la protection des populations et de leurs biens, a pris à bras-le-corps le problème à travers sa plus haute émanation, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, dont le bien-être des populations est sa préoccupation première.
Ce soutien aux victimes est un baume qui leur permettra un tant soit peu, d’amortir les plantations détruites ou de s’orienter vers d’autres activités génératrices de revenus (AGR). L’objectif, à terme, étant d’avoir une ressource financière fraîche, capable de couvrir l’ensemble des besoins pour leur subsistance.
Mieux, le Gabon étant considéré parmi les champions de la préservation de l’environnement, la gestion des écosystèmes humains et fauniques est un défi à relever à chaque instant en veillant à l’équilibre fragile homme-faune. Lors des différents COPs, le chef de l’État Ali Bongo Ondimba n’a eu de cesse, lors de ses discours, d’affirmer sa volonté de concilier les intérêts liés à la préservation de la faune, garant de la sécurité sanitaire du monde, et les impératifs liés au développement du Gabon et de sa population. Sauf que, cela a un coût financier. La preuve de cette politique audacieuse vient d’en être donnée par l'aide aux victimes du conflit homme-faune par le chef de l’État.
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30/05/2023 à 15:23
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